Entre Lourau et Deleuze & Guattari : de la contre-institution à la machine de guerre
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Il s’agira de confronter le concept de « contre-institution », élaboré par René Lourau, et celui de
« machine de guerre », élaboré par Deleuze et Guattari. Tous deux ont en commun de renvoyer à des
formes institutionnelles qui émergent d’une contestation, d’un désir de s’affranchir d’un certain ordre
social dominant, et qui, assumant leur propre précarité, prennent en charge la nécessité de mettre en
oeuvre des normes de division du travail hétérogène à cet ordre. Pour Lourau, les pratiques
autogestionnaires, que celles-ci naissent dans le contexte pédagogique ou industriel, en sont une
illustration. Elles constituent autant d’analyseurs du fonctionnement institué du social, produisant non
seulement une critique en acte, mais un savoir sur celui-ci. Pour Deleuze & Guattari, une formation
sociale fait machine de guerre lorsqu’elle s’émancipe de la division et de l’administration étatique de
l’organisation sociale. On reconnaîtra ici une préoccupation déjà présente dans le concept de groupesujet,
développé par Guattari à partir de son implication à La Borde dans les années 1960. Nous
montrerons d’une part de quelle manière les enjeux théoriques et politiques de ces concepts se nouent
à ceux, micropolitiques, qui intéressent les professionnels du champ social et leurs pratiques ; d’autre
part, comment ils ouvrent la perspective d’une institutionnalisation conçue non comme normalisation
mais comme ouverture du social sur une constante et collective réélaboration.